Sevrage

Publié le par Marie Juanna

17e jour d'arrêt. Je n'aurais jamais imaginé que le sevrage est si difficile. J'ai eu une cris ed elarmes ce matin, une vraie, bruyante, incontrolable, devant tout le monde. Je suis hyper énervée contre tout le monde. J'ai envie de foutre Christian dehors à coups de pieds dans le cul. Je suis même énervée contre Joceran qui prend son temps en cure à se faire shooter.

Pendant que je galère dans les vraies vies à frotter mes blessures ouvertes aux responsabilités du mémoire et autre et caetera. J'ai envie de faire saigner autour de moi, j'en ai marre de m'occuper des autres.

Je sais pas ce qui me tient. Je n'ai plus le plaisir de manger, ni de dormir, ni de jouer, ni d'aimer.

Bordel, Hier et avant-hier j'expérimentais les affres d'un syndrome physique du sevrage. Je me disais que c'est le pire. Ce mal d ebide terrifiant, cette odeur à faire fuir tout le monde, ce mal bizarre dans tout les muscles et ces élancements dans la tête.

Mais en fait, le pire, c'est ce qu'on vit sur l emoment. Car toute cette colère et cette tristesse, c'est insoutenable. Avec des difficultés à me concentrer comme j'en ai jamais eu. C'est incroyable, je part dans tout les sens.

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