Jeudi 15 Décembre 2011

Publié le par Marie Juanna

15h43

Et rappelez-vous que la vie ne se mesure pas en nombre de souffles que vous prenez, mais par ces moments qui vous coupe le souffle.

Free party... Aller collectivement s'exploser les sens. Au détriment de la communication, et peut-être même celui des pensées réfléchies.

Et voilà. Je commence à être seule, me tuer au taff, et je deviens cynique. En plaçant mes espoirs dans ce SMIC partiel, je rentre chez moi à 14h30, et je n'ai même pas faim. Je me suis tout de même fait des pâtes et un steak. Never miss a meal…

 

21h12

Est-il réellement si facile pour la jeunesse de tout pardonner ?

Le ciel m'absorbant, si je pouvais voler, aurais-je envie de redescendre ?

 

21h38

J'ai un mal de chien dans la tête. Ma cheville me fait encore mal à cause de ces fichus transporteurs, et avec cet avis de tempête, la journée de demain est pleine de promesses.

Enfin, je prends mon sac et je pars avant 7h, le reste suivra.

Mais il est déjà tard et mon lit m'appel.

 

21h53

Je me suis roulé un p'tit dernier et me revoilà enveloppée de ma couette.

J'aimerais dire que je ne vois pas les femmes mais c'est faux. En fait, elles réagissent comme certains hommes qui passent également inaperçus.

Beaucoup d'entre eux essayent de lire dans mes yeux et capter mon regard, là où trop de femmes baissent les yeux et se rapetissent.

Sauf pour les renseignements, je suis une cible privilégiée. Je dois avoir l'air serviable à force de laisser tout le monde m'exploiter au déjà du raisonnable.

Mais les informations demandées par les femmes sont souvent précises et ciblés, là où les hommes cherchent trop fréquemment à simplement obtenir un contact.

Et ça y est, j'ai atteint un tel degré de cynisme que je m surprend maintenant à entretenir des généralités sur les hommes et les femmes.

Ah le monde du travail. Mon boss est un trou du cul qui chie sur moi, mes collègues sont feignants ou incapables et mes associés inutiles. Mais bon, ça va, ils sont sympas et je suis à mon aise.

Je vais devoir me lever à 5h40 pour avoir le temps de préparer mon sac.

Et ce putain de furoncle qui me démange.

Si j'avais une meilleure hygiène de vie aussi, j'arrêterais de choper tous ces trucs innommables, bizarres et dégueu. Et ravageants.

La vérité dans tout ça, c'est que même si j'arrive remarquablement à entretenir ma lumière morale et mentale, la force physique a beaucoup de mal à suivre.

Je dépense trop de temps à écrire cet inutile, je dois faire de mon repos et mon hygiène une priorité. Et arrête de fumer.

Je ne resterais pas piégée, si je me retrouve bloquée j'évoluerais, si ma voie s'avère mauvaise je ferais demi-tour, le chemin parcouru restera à mes côtés mais je n'en aurais jamais assez, l'enlisement ne me convient pas.

 

23h13

Cependant, je rêve que l'environnement qui m'entoure soit aussi serein que l'univers qui vit en moi.

Mais ma tête brûle.

Publié dans Esquisse Jaune

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